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Célia Faure

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La Mutualité française déplore le démantèlement programmé de la loi « HPST »

Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité française, regrette le démantèlement programmé de la loi "Hôpital, patients, santé et territoires".

Malgré ses insuffisances, le texte initial laissait entrevoir une possible amélioration de l’organisation des soins. Mais les reculs successifs, concédés sous la pression de divers lobbies, ont réduit, à ce jour, cet espoir à néant.

Le projet de loi se vide peu à peu des avancées qui auraient permis aux patients d’accéder à des soins utiles et de qualité. Le combat contre la désertification médicale dans les campagnes et dans les banlieues, la lutte contre les dépassements d’honoraires en médecine de ville, dans les cliniques privées et à l’hôpital public, la préservation de l’éducation thérapeutique et de l’information donnée aux malades contre toute influence mercantile : le projet de loi, en l’état, ne se définit plus par son contenu, mais par ses reculs.

Le débat sur la gouvernance de l’hôpital retient aujourd’hui l’attention du public. Il illustre la puissance des corporatismes et des intérêts acquis. Il néglige l’importance d’une gestion moderne, prenant en compte les progrès des techniques médicales et dont la priorité doit être l’amélioration de la qualité des soins.

Après cette tentative une nouvelle fois avortée de modernisation de notre système de santé, la France prend un retard considérable et laisse son système de santé s’enfoncer dans la médiocrité.

A propos de la Mutualité française
Présidée par Jean-Pierre Davant, la Mutualité française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, environ 800. 6 Français sur 10 sont protégés par une mutuelle de la Mutualité française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Organismes à but non lucratif, ne pratiquant pas la sélection des risques et régis par le code de la Mutualité, les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers leurs 2 300 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc.

La Mutualité française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.