45,8 % : c’est la part des jeunes filles âgées de 15 ans ayant reçu au moins une dose du vaccin contre le papillomavirus en 2021

Cette proportion est de seulement 6 % parmi les jeunes garçons du même âge. Responsables de 8 types de cancers (col de l’utérus, anus, oropharynx, vulve, vagin, cavité orale, larynx et pénis), les virus HPV provoquent plus de 6 000 nouveaux cas de cancers chaque année.

En France, la couverture vaccinale contre le HPV reste bien inférieure à celle des autres pays européens : pour les filles, elle est de 33 % en France contre 64 % au Royaume-Uni et 82 % en Suède. Or, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande la vaccination contre le papillomavirus humain chez les jeunes filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans, avec un rattrapage pour les jeunes de 15 à 19 ans révolus si nécessaire. Selon une étude du Bulletin épidémiologique hebdomadaire menée par Santé Publique France, la peur des effets secondaires et la non-proposition du vaccin par le médecin figurent parmi les principales causes de la non-vaccination.

Afin d’améliorer le taux de vaccination, une campagne de vaccination généralisée contre les infections HPV des élèves de 5ème  sera lancée dans les collèges à partir de la rentrée scolaire 2023. L’objectif est d’atteindre 80 % de taux de couverture vaccinale à l’horizon 2030, selon l’objectif cible fixé par la Stratégie nationale de santé sexuelle et le Plan Cancer. Partenaire de la Semaine européenne de la vaccination organisée par Santé Publique France, la Mutualité Française se mobilise depuis plusieurs années en faveur de la promotion de la vaccination pour tous.

 

Sources : Inserm, Santé Publique France, Institut National du Cancer, Organisation mondiale de la santé, Mutualité Française.