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Célia Faure

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La Mutualité Française réaffirme son opposition aux franchises

A l’occasion de ses journées de rentrée qui ont rassemblé près de 1.000 élus et responsables mutualistes à Brest les 27 et 28 septembre, la Mutualité Française a réaffirmé son opposition aux franchises annoncées le 24 septembre dernier dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2008. Son président, Jean-Pierre Davant, a invité les groupements mutualistes à agir au niveau local auprès des députés et des sénateurs en amont du débat parlementaire sur le PLFSS 2008 pour leur demander de déposer un amendement visant à supprimer les franchises de ce projet de loi.

La Mutualité Française dénonce le risque de sortir du champ traditionnel du système solidaire de financement de la santé en France : chacun cotise en fonction de ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins. Elle considère que les franchises ne seront pas un élément de meilleure régulation du système de santé, qui dissuaderait la consommation des soins. Elle a accueilli avec beaucoup d’intérêt l’annonce faite par le président de la République le 18 septembre au Sénat de l’ouverture d’un grand débat sur le financement de la Santé. La Mutualité Française sera force de propositions pour aller vers un équilibre de l’assurance maladie et améliorer la qualité des soins en France.

Les journées de rentrée ont également été l’occasion de révéler le nouveau nom du parcours de santé mutualiste : Priorité santé mutualiste. Cette gamme de services permettra aux adhérents mutualistes d’accéder de chez eux via un centre de contact téléphonique, au meilleur des connaissances, des techniques et des soins. Il s’agit d’inscrire cette recherche de la qualité dans un processus de santé afin de l’étendre à tous les domaines : la prévention, le dépistage, le diagnostic, les soins curatifs et l’accompagnement de la personne malade ou en situation de handicap et de sa famille. Il sera rodé début 2008 en Bretagne et en Languedoc Roussillon, et donc accessible aux adhérents mutualistes de ces deux régions, avant d’être généralisé en 2009 aux mutuelles de la France entière. Les premiers thèmes abordés seront la prévention et la prise en charge du cancer, des pathologies cardio-vasculaires, de la perte d’autonomie et des addictions.

Les journées de rentrée ont enfin permis de faire le point sur les thèmes concernant directement l’évolution du mouvement mutualiste, notamment cette année la fiscalité, la gouvernance des mutuelles, Solvabilité II et le développement des services de soins et d’accompagnement mutualistes.

A propos de la Mutualité Française
Présidée par Jean-Pierre Davant, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France. 6 Français sur 10 sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Organismes à but non lucratif, ne pratiquant pas la sélection des risques et régis par le code de la Mutualité, les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers leurs 2.000 services de soins et d’accompagnement mutualistes : hôpitaux, cliniques, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc.

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales, d’unions départementales et ses services de soins et d’accompagnement.