70 % : c’est le pourcentage de Français qui se disent inquiets des risques de maltraitance pour eux-mêmes ou leurs proches

Selon la dernière enquête sur les conditions de vie et les aspirations réalisée par le Centre de recherche pour l’étude et l’observatoire des conditions de vie (CRÉDOC).

Cette forte sensibilité s’inscrit dans un contexte de moindre tolérance aux atteintes physiques et psychologiques, notamment envers les femmes et les hommes, les personnes âgées dépendantes et les enfants. Chez les jeunes, les inquiétudes par rapport à la maltraitance sont au même niveau que celles par rapport au changement climatique (62 %).

6 Français sur 10 estiment que les faits de maltraitance envers les personnes âgées ou en situation de handicap ne sont pas suffisamment évoqués. Les EHPAD, le domicile et les établissements d’accueil de personnes en situation de handicap sont perçus comme les lieux où la maltraitance est la plus importante.

Face à ces constats, la Mutualité Française dans le cadre de sa contribution aux Etats généraux des maltraitances a porté 3 mesures jugées prioritaires à mettre en place:

  1. Accompagner les fonctions managériales pour un engagement clair et spécifique dans la bientraitance.
  2. Renforcer les outils et les dispositifs de réflexion sur les pratiques professionnelles.
  3. Rendre plus effective la connaissance de leurs droits par les personnes accompagnées et leurs aidants.

La phase de concertation des Etats généraux s’est terminée le 10 juin dernier et la stratégie nationale de lutte contre les maltraitances sera lancée à l’automne.

 

Sources : CRÉDOC ; Mutualité Française ; Ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées.