13% : c’est la part des enfants scolarisés âgés de 6 à 11 ans présentant au moins un trouble probable* de santé mentale

D’après l’étude Enabee menée par Santé Publique France. Parmi eux, 5,6 % présentent un trouble émotionnel probable, 6,6 % un trouble oppositionnel potentiel et 3,2 % un trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité probable.

Plus fréquents chez les filles, les troubles émotionnels probables affectent davantage ces dernières, tandis que les troubles du comportement concernent plus fréquemment les garçons.

Engagée en faveur de la santé mentale, la Mutualité Française a porté 10 propositions dans le cadre des Assises nationales de la santé mentale et de la psychiatrie, autour de 3 axes : développer une culture de la santé mentale, faciliter l’accès aux soins en santé mentale et améliorer leur prise en charge. L’un des enjeux fondamentaux est de détecter et prévenir les premiers signaux des troubles ou désordres mentaux dès l’enfance. Ainsi, la Mutualité Française propose plus particulièrement de : développer les actions de sensibilisation et de communication auprès des jeunes ;  organiser un dépistage précoce des troubles psychiques dans le cadre du parcours de soins des enfants et adolescents en renforçant les services de médecine préventive et de promotion de la santé ; et renforcer les compétences psychosociales (la gestion du stress, la régulation des émotions, la gestion des conflits, etc.) en développant des programmes de prévention à destination des parents.

*Les troubles probables de santé mentale désignent les potentiels troubles émotionnels, oppositionnels ou de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.

 

Sources : Santé Publique France, Mutualité Française.