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Célia Faure

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La Mutualité Française reçue hier par Benoît Hamon, ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire

Une délégation d'élus mutualistes a été reçue mardi 5 juin par Benoît Hamon, ministre délégué auprès du ministre de l'Economie, des Finances et du Commerce extérieur, chargé de l'économie sociale et solidaire.

Acteur majeur de l’économie sociale et solidaire, le mouvement mutualiste emploie près de 80.000 personnes, dont 15.000 professionnels de santé au sein de ses 2.500 établissements de soins et d’accompagnement à caractère non lucratif.

Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, a attiré l’attention du ministre sur le risque de remise en cause des valeurs mutualistes et du caractère non lucratif des activités des mutuelles en raison de différentes règles européennes, en particulier la directive Solvabilité II. Cette situation impose, selon la Mutualité Française, outre un réel appui des pouvoirs publics, la consécration d’un statut de la mutuelle européenne.

Parmi les autres sujets abordés par le ministre avec la délégation mutualiste : le projet de loi de programmation sur l’économie sociale et solidaire, la création d’une banque publique d’investissement et son volet de soutien à l’économie sociale, les emplois d’avenir et les pistes de réflexion sur la perte d’autonomie.

"Le ministre s’est déclaré attentif aux propositions de la Mutualité Française. Benoît Hamon a insisté sur la nécessaire prise en compte des impacts des questions européennes sur les mutuelles. Il s’est engagé à s'investir dans les débats en cours sur le statut de la mutuelle européenne, et plus généralement a fait part de sa volonté de défendre les spécificités du modèle mutualiste."

À propos de la Mutualité Française
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2.500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité santé mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.