Léon Robelin

Originaire de Longjumeau (Seine-et-Oise), Léon Robelin (1866-1938) fonde plusieurs œuvres sociales dans son département dès l’âge de 18 ans, et notamment une société de secours mutuels ; il est également maire de sa commune de 1896 à 1927 sous les couleurs du Parti radical. Entré en 1892 à la direction de la Ligue de l’enseignement, il en devient secrétaire général en 1899, et reste l’un de ses dirigeants jusqu’en 1925. Léon Robelin est également élu secrétaire général de l’Union nationale des mutualités scolaires à sa fondation en 1906, avant d’en devenir vice-président, puis président jusqu’en 1925.

 

Entré au conseil d’administration de la FNMF en 1919, Léon Robelin en est bientôt l’un des vice-présidents. En 1920, il participe à une Commission constituée par le ministère du Travail, destinée à élaborer le projet de loi sur les Assurances sociales. L’année suivante, il prend la présidence de la FNMF à la suite de la démission forcée de Léopold Mabilleau.
Après cette crise, il a le mérite de rétablir la sérénité au sein de la Fédération et contribue à son organisation. Affaibli par la maladie, Léon Robelin doit toutefois réduire ses activités à la veille du XIIIe congrès mutualiste de Lyon en 1923 ; Il reste à la tête de la FNMF jusqu’au 18 mai 1925, date à laquelle il démissionne pour raisons de santé. Léon Robelin poursuit son activité dans le monde mutualiste, notamment comme dirigeant de l’Union nationale des présidents de sociétés de secours mutuels de France et au sein de la Mutualité scolaire. Il reçoit l’hommage du mouvement mutualiste à sa mort en 1938.