Angèle Malâtre-Lansac : « Il ne faut pas que la lumière s’éteigne »
Grande cause nationale, la santé mentale connaît de nombreuses avancées en 2025. Mais « il ne faut pas que la lumière s’éteigne le 31 décembre », prévient Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale de l’Alliance pour la santé mentale. Interviewée le 1er octobre lors de l’événement de la Mutualité Française consacré à la santé mentale des jeunes dans les territoires, elle évoque également le bénéfice du repérage précoce des troubles psychiatriques.
Une mission sur le repérage précoce
Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale de l’Alliance pour la santé mentale, ainsi que les psychiatres Pr Marie-Odile Krebs et Dr Rachel Bocher, ont été missionnées le 6 septembre 2025 par Yannick Neuder, ex-ministre de la Santé et de l’Accès aux soins.
Leur mission : dresser un état des lieux des dispositifs existants et formuler des recommandations d’actions concrètes sur le repérage précoce, l’orientation et la prise en charge des premiers troubles psychiatriques chez les jeunes de 12 à 25 ans.
Ce travail s’inscrit dans le Plan psychiatrie présenté en juin 2025. Le rapport des trois expertes devrait être remis début 2026. Il contribuera à la mise en place d’un modèle national d’ici 2027.
L’Alliance pour la santé mentale
Fondée en janvier 2024, l’Alliance pour la Santé Mentale s’engage à promouvoir une approche inclusive de la santé mentale. Elle co-anime le collectif « Santé mentale grande cause nationale 2025 », aux côtés de Santé mentale France. L’Alliance fédère plus de 3 000 acteurs travaillant dans le champ de la santé mentale en France.
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